Centaure Investissements analyse pour vous les supports pour investir votre trésorerie ?
Cette solution est, par ailleurs, plus économique que la sortie des liquidités En effet, en société, la sortie des capitaux (via une distribution de dividendes ou une réduction de capital) peut être très coûteuse.
Attention :
Dans certains cas, la présence de ces supports de gestion de trésorerie peut générer des difficultés pour bénéficier de régime de faveur notamment en matière :
- d’IFI,
- d’exonération Dutreil en cas de transmission à titre gratuit,
- de qualification d’holding animatrice (afin de bénéficier de certains régimes d’exonération).
Compte titres / OPCVM pour investir de la trésorerie
Le compte titres permet d’investir sur des supports diversifiés, tels que les actions, obligations, fonds structurés, OPCVM, private equity, certificats, etc. Ce placement peut être réalisé pour un court, moyen ou long terme.
Les gains sont comptabilisés sur chaque titre (et non sur l’évolution globale du compte titres) :
- les intérêts latents sur les OPCVM investis à moins de 90 % en actions sont imposés annuellement (à la clôture de l’exercice),
- les gains latents sur les autres titres (actions, obligations, etc.) ainsi que les OPCVM investis à plus de 90 % en actions ne sont pas imposés chaque année mais uniquement au moment de la vente des titres,
- dans tous les cas (actions, obligations, OPCVM, etc.), les moins-values latentes sont prises en compte et déductibles chaque année (au titre des provisions) à l’exception des moins-values latentes sur les titres de participations.
ENTREPRISE / SOCIETE / SCI / ASSOCIATION – Quels supports pour investir sa trésorerie ?
Contrat de capitalisation
Le contrat de capitalisation permet de diversifier le patrimoine de l’entreprise ou de la société grâce aux nombreux supports disponibles (actions, obligations, immobilier, OPCVM, etc.).
Le montant minimum d’investissement et les frais (d’entrée, de gestion et d’arbitrage) peuvent être élevés.
Il s’agit d’un placement à moyen voire long terme (entre 4 et 30 ans), cependant il est possible de procéder à des rachats anticipés, en neutralisant la fiscalité grâce à certains contrats spécifiques.
En terme de fiscalité
Les gains sont comptabilisés globalement (en tenant compte de l’ensemble des investissements réalisés sur le contrat) :
- le contrat est imposé annuellement, à l’IS, sur une base forfaitaire (105 % du dernier TME connu au jour de la souscription) quelle que soit la variation réelle du contrat et même en l’absence de rachat. Cette imposition constitue une simple avance.
- les moins-values latentes constatées globalement sur le contrat sont cependant prises en compte et déductibles chaque année.
- l’année du rachat, l’imposition est régularisée en comparant le gain déterminée forfaitairement chaque année et le gain réellement acquis sur le contrat depuis sa souscription.
Le contrat de capitalisation peut être souscrit directement par l’entreprise ou la société ou cédé (voire apporté) par un associé à la société.
SCPI en pleine propriété
Les SCPI permettent d’accéder au marché de l’immobilier avec un investissement limité et en mutualisant les risques locatifs.
Il s’agit d’un investissement à long terme et peu liquide. Par ailleurs, les frais de souscription et de gestion peuvent être élevés.
Les revenus et plus-values des SCPI sont taxés à l’IS : les frais d’acquisition ainsi que les éventuels intérêts contractés par l’entreprise ou la société pour acquérir les parts de SCPI sont déductibles. Les revenus et plus-values ne sont pas soumis aux prélèvements sociaux.
Cependant, aucun amortissement ne peut être constaté (l’entreprise ou la société ne comptabilise aucun amortissement sur les parts de SCPI et la SCPI ne déduit aucun amortissement sur les immeubles qu’elle détient).
Usufruit de SCPI
L’usufruit de parts de SCPI permet d’accéder au marché de l’immobilier avec un investissement limité et en mutualisant les risques locatifs.
La durée de l’investissement peut être choisie en fonction des besoins de l’entreprise ou de la société (5, 10 voire 15 ans). Cependant, les frais de souscription et de gestion peuvent être élevés.
Les revenus courants sont versés à l’entreprise ou la société usufruitière et taxés à l’IS : les frais d’acquisition ainsi que les éventuels intérêts contractés par l’entreprise ou la société pour acquérir l’usufruit des parts de SCPI sont déductibles. Les revenus ne sont pas soumis aux prélèvements sociaux.
L’entreprise ou la société usufruitière peut amortir le droit d’usufruit qu’elle détient sur les SCPI (en effet, l’usufruit est, par définition, limité dans le temps). En revanche, la SCPI ne déduit aucun amortissement sur les immeubles qu’elle détient.
Tableau comparatif des différents placements de trésorerie
Compte à terme | Contrat de capitalisation | SCPI | Compte-titres (titres vifs, OPCVM, SICAV, fonds structurés, etc.) |
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Principales caractéristiques |
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Rendement |
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Comparativement élevé |
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Risque |
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Faible (risque mutualisé grâce à la pluralité géographique, sectorielle et locative) | Variable selon les supports |
Durée de placement | Court ou moyen terme (de 1 mois à 10 ans) | Moyen / long terme (entre 4 et 30 ans) | Long terme (8 et 15 ans) | Variable selon les supports |
Disponibilité / sortie anticipé | Pas de rachat partiel possible en général | Pénalité en cas de sortie du fonds euros dans les 4 premières années | Faible liquidité | Pénalité ou perte de garantie en cas de sortie anticipée sur certains fonds. |
Frais de souscription / gestion | Pas de frais d’entrée ni de gestion | Frais d’entrée, de gestion et d’arbitrage | Frais d’acquisition, de gestion | Frais d’entrée, de gestion ou de garde |
Fiscalité | Imposition des revenus perçus à l’IS annuellement |
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Gestion comptable | Une seule ligne comptable | Une seule ligne comptable | Une ligne comptable par SCPI et par date d’acquisition | Pluralité de lignes (une ligne par titre) |
(*) Rémunération progressive : la rémunération augmente chaque trimestre, semestre, voire chaque année.
(**) Les SCPI ne peuvent pas amortir leurs immeubles. Une société à l’IS qui détient des SCPI en pleine propriété ne peut pas les amortir (car il n’y a pas de dépréciation prévisible) mais a la possibilité de passer des provisions en cas de dépréciation de la valeur des titres. En revanche une société à l’IS qui détient l’usufruit de SCPI (viager ou à durée fixe) peut amortir cet usufruit (puisque par définition, ce droit se déprécie avec le temps).
Note : Toutefois, nous émettons un doute sur les SCPI et la capacité des locataires à payer leurs loyers suite à la crise sanitaire du Coronavirus. Cela fait plusieurs années que nous alertons sur une bulle à venir sur ce type de support. Rappelons que ce support n’est pas liquide, car il faut un qu’un acheteur acquiert les SCPI lorsque le détenteur souhaite récupérer son argent.
Suite à la baisse des valorisations des sociétés côtés, des opportunités seront à saisir dès le rebond des marchés, qu’il s’agisse de trésorerie d’entreprise, de SCI, d’association, etc. … Il en sera de même pour l’épargne personnel.
Contactez nous pour étudier les solutions que nous pouvons vous proposer et pour investir sa trésorerie ?
Chez Centaure Investissements, nos conseillers sont des experts généralistes intervenant sur tous les domaines patrimoniaux :
- Immobilier
- Produits financiers et assurance vie
- Optimisation fiscale
- Retraite
- Succession
- Prêts
- Assurances
La relation de confiance qui se tisse avec le client nécessite également des capacités relationnelles très développées. La pédagogie est également une compétence précieuse pour proposer un conseil pertinent, clair ne portant pas à confusion pour l’investisseur particulier.
Toutefois le conseiller n’est pas omniscient. Il ne se substitue pas aux autres experts (notaires, avocats, experts-comptables ou sociétés de gestion). En réalité, il va coordonner les conseils et l’action, occasionnellement, lorsque l’intervention d’un spécialiste est nécessaire pour son client, à l’image d’un chef d’orchestre patrimonial. Par exemple, Centaure Investissements travaille en partenariat avec plusieurs cabinets d’avocats et d’expertises comptables pour accompagner au mieux ses clients en co-construction de la stratégie patrimoniale.
En bref
- Le rôle du conseiller en gestion de patrimoine est d’être le chef d’orchestre de vos finances, et d’une façon générale, de votre patrimoine dans son ensemble, pour vous permettre de concrétiser vos projets et de régler des problématiques patrimoniales.
- Il vous conseille et met en œuvre des stratégies pour y parvenir.
- Son indépendance vous garantit un conseil impartial, personnalisé et orienté vers votre réussite, sans conflit d’intérêt quant aux solutions proposées.
- Pour mieux vous conseiller, il va s’entourer d’autres experts qui vont vous apporter leurs connaissances et ainsi vous donner toutes les clés pour faire fructifier votre patrimoine.
- Enfin, il s’adresse à tout un chacun. Nul besoin d’être fortuné pour prévoir sa future retraite, assurer sa maison, ou encore placer ses économies.