Les marchés financiers ont traversé un été agité, rappelant ces après-midis d’été où les orages grondent sans vraiment changer la chaleur étouffante. Depuis le début de l’année, les actifs risqués ont enregistré des gains impressionnants, mais une série d’événements a accentué les tensions sur les marchés. Début août, les inquiétudes concernant une possible récession aux États-Unis et une hausse surprise des taux d’intérêt au Japon (Cf. article : POURQUOI LES MARCHÉS ONT-ILS CHUTÉ LUNDI 5 AOÛT ?) ont fait chuter brutalement les marchés.

Ces turbulences ont provoqué une hausse soudaine de la volatilité, avec le VIX, l’indice de la peur sur les marchés, atteignant des sommets. Heureusement, les banques centrales des États-Unis et du Japon ont réagi rapidement. Leur communication efficace a permis de calmer les craintes et les principaux indices boursiers ont rebondi. Cependant, les déséquilibres qui ont fragilisé les marchés sont toujours là, laissant entrevoir un possible retour de la volatilité à l’automne.

 

Europe en 2024 : Récession Technique et Avenir Économique

Il est temps de remettre votre argent au travail

 

 

Marchés financiers : que se passe-t-il vraiment ?

 

Malgré le rebond des marchés, la fragilité sous-jacente demeure. Les valorisations boursières sont à des niveaux raisonnables, mais cela repose sur l’hypothèse que les attentes en matière de bénéfices se concrétisent. Si les signaux d’un ralentissement économique se renforcent, la volatilité pourrait réapparaître rapidement, comme on l’a vu début septembre.

Néanmoins, cette incertitude ne doit pas paralyser les investisseurs et les épargnants. L’économie mondiale montre des signes de ralentissement, mais une récession profonde semble exclue. En effet, les grandes économies se sont adaptées aux hausses des taux d’intérêt qui ont marqué les derniers mois. Si la demande des consommateurs ralentit quelque peu, elle reste suffisamment dynamique pour éviter une contraction. C’est pourquoi il est fortement probable que nous assistions à un « atterrissage en douceur » de l’économie mondiale, même si ce scénario n’est pas toujours le plus fréquent après une période de resserrement monétaire.

 

Nos prévisions pour les mois à venir

 

 

  1. Atterrissage en douceur : Nous pensons que la croissance mondiale va continuer à ralentir sans tomber dans une récession sévère. L’économie s’ajuste aux hausses de taux passées et évite ainsi une contraction trop brutale. Cela pourrait offrir un environnement plus stable aux investisseurs, malgré quelques turbulences à venir.
  2. Désinflation : Les pressions inflationnistes s’atténuent progressivement. Aux États-Unis et en Europe, on s’attend à ce que l’inflation descende sous les 2 % d’ici 2025, offrant un répit aux consommateurs et aux entreprises après plusieurs années de hausses des prix.
  3. Baisse des taux d’intérêt : Avec l’inflation maîtrisée, les banques centrales adoptent une approche plus accommodante. Cela ouvre la voie à une baisse progressive des taux d’intérêt, déjà entamée en cette rentrée, ce qui devrait encourager l’emprunt et les investissements. Historiquement, cela a été bénéfique pour les marchés actions.
  4. Risques politiques : L’environnement politique mondial est de plus en plus incertain. Aux États-Unis, les élections à venir pourraient ajouter de la volatilité sur les marchés financiers. En Europe, la fragmentation politique et les tensions géopolitiques restent des risques à surveiller de près.

 

Stratégies d’investissement dans un marché volatil

 

Avec cette situation, comment les investisseurs peuvent-ils tirer profit des marchés ? Nous identifions trois stratégies clés :

  1. Rotation sectorielle : La polarisation entre secteurs a été forte cette année, avec seulement quelques valeurs tirant les performances des indices boursiers. Il est temps de rééquilibrer les portefeuilles en faveur de secteurs défensifs comme l’immobilier, la construction, ou les services publics, qui pourraient bénéficier d’une baisse des taux d’intérêt.
  2. Duration* : La gestion de la sensibilité aux taux d’intérêt devient cruciale. Alors que les baisses de taux se profilent, les obligations souveraines ne sont plus très attractives, mais le crédit, en revanche, offre encore des primes intéressantes.
  3. Portage : Les stratégies de portage, qui consistent à investir dans des actifs offrant des rendements plus élevés, comme les obligations d’entreprises, permettent d’améliorer le rendement global dans un contexte de taux plus bas.

 

Que faire en cas de turbulences ?

 

Il est important de garder à l’esprit que les marchés peuvent encore connaître des secousses. Un retour potentiel de Donald Trump à la Maison Blanche pourrait raviver les tensions commerciales, affectant des secteurs comme l’automobile en Europe. Même si les risques de récession semblent faibles, même si il est important de rester vigilant face à la problématique de la dette ou à des chocs imprévus, comme une reprise soudaine de l’inflation ou un retournement des devises.

 

Faire de la volatilité une opportunité

 

Finalement, la volatilité peut aussi offrir des opportunités. Les investisseurs peuvent utiliser ces périodes agitées pour s’exposer à des thèmes de croissance à long terme, tels que l’intelligence artificielle (IA) et la transition écologique. Ces secteurs promettent un potentiel de surperformance, même dans un environnement incertain.

En résumé, adopter une approche proactive face aux marchés actuels semble être une bonne stratégie, et il est essentiel de veiller à entretenir de bons fondamentaux dans les allocations pour ne pas manquer les hausses à venir. En ajustant, si nécessaire, les portefeuilles selon les cycles économiques et en restant concentré sur des thèmes de croissance séculaires, les investisseurs peuvent faire de la volatilité un atout. Il est temps de remettre votre argent au travail.

 

*La duration

La duration est un concept financier qui mesure la sensibilité d’une obligation (ou d’un portefeuille obligataire) aux variations des taux d’intérêt. Concrètement, elle indique de combien le prix d’une obligation peut changer si les taux d’intérêt augmentent ou baissent.

Pour faire simple, plus la duration d’une obligation est longue, plus son prix sera sensible aux variations des taux d’intérêt. Si les taux baissent, la valeur d’une obligation avec une longue duration augmente, mais si les taux montent, la valeur de cette obligation diminue fortement.

Dans un contexte où l’on prévoit une baisse des taux d’intérêt, il peut être intéressant pour les investisseurs de se tourner vers des obligations avec une longue duration, car elles ont plus de chances de voir leur valeur augmenter.

 

 

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La relation de confiance qui se tisse avec le client nécessite également des capacités relationnelles très développées. La pédagogie est également une compétence précieuse pour proposer un conseil pertinent, clair ne portant pas à confusion pour l’investisseur particulier.

Toutefois le conseiller n’est pas omniscient. Il ne se substitue pas aux autres experts (notaires, avocats, experts-comptables ou sociétés de gestion). En réalité, il va coordonner les conseils et l’action, occasionnellement, lorsque l’intervention d’un spécialiste est nécessaire pour son client, à l’image d’un chef d’orchestre patrimonial. Par exemple, Centaure Investissements travaille en partenariat avec plusieurs cabinets d’avocats et d’expertises comptables pour accompagner au mieux ses clients en co-construction de la stratégie patrimoniale.

Conseiller gestion patrimoine conseiller financier expliquant le rôle du conseiller en gestion de patrimoine

En bref

  • Le rôle du conseiller en gestion de patrimoine est d’être le chef d’orchestre de vos finances, et d’une façon générale, de votre patrimoine dans son ensemble, pour vous permettre de concrétiser vos projets et de régler des problématiques patrimoniales.
  • Il vous conseille et met en œuvre des stratégies pour y parvenir.
  • Son indépendance vous garantit un conseil impartial, personnalisé et orienté vers votre réussite, sans conflit d’intérêt quant aux solutions proposées.
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Communication non contractuelle

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. En conséquence, l’objectif de performance n’est pas garanti. L’assureur s’engage sur le nombre d’unités de compte et non sur leur valeur qu’il ne garantit pas. Elles s’entendent hors fiscalité et frais de gestion annuels des contrats de capitalisation concernés.

En investissant sur des supports en unités de compte vous profitez du potentiel de performances des marchés financiers, mais vous prenez un risque de perte en capital. En effet, l’assureur s’engage sur le nombre d’unités de compte, mais ne garantit pas leur valeur. Celle-ci est soumise à des fluctuations, à la hausse comme à la baisse, en fonction de l’évolution des marchés financiers.

Notez qu’un entretien auprès d’un conseiller est indispensable afin de vérifier que les solutions présentées sont en cohérence avec votre situation. Sachez que la souscription à cette solution prendra en compte les objectifs et le profil d’investisseur de l’épargnant. L’investissement portant sur des supports en unités de compte présente un risque de perte en capital.

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