Le monde de l’investissement peut parfois sembler complexe, surtout lorsqu’on sort des sentiers battus des livrets d’épargne, des actions en Bourse ou de l’immobilier locatif. Parmi les solutions moins connues du grand public mais de plus en plus accessibles figure le private equity, ou capital-investissement.

Ce type d’investissement permet de financer des entreprises non cotées en Bourse. Si le private equity était autrefois réservé aux professionnels et aux très gros investisseurs, il tend aujourd’hui à s’ouvrir au plus grand nombre. Découvrons ensemble comment fonctionne un fonds de private equity, pourquoi il peut avoir sa place dans une stratégie patrimoniale, et quels en sont les avantages et les risques.

Qu’est-ce que le private equity ?

Comprendre le private equity

 

 

Qu’est-ce que le private equity ?

 

Le private equity, que l’on traduit en français par capital-investissement, consiste à investir dans des entreprises qui ne sont pas cotées en Bourse. Concrètement, il s’agit de participer au financement d’entreprises privées pour les aider à se développer, à innover ou à changer de main lors d’une transmission.

Ces investissements sont réalisés via des fonds spécialisés, gérés par des professionnels. En contrepartie, les investisseurs espèrent une plus-value significative après quelques années, lorsque ces entreprises auront gagné en valeur et seront revendues.

 

Le fonctionnement d’un fonds de private equity

 

Pour comprendre le private equity, il est essentiel de connaître les différentes étapes de vie d’un fonds. Ce fonctionnement repose généralement sur un cycle de 8 à 10 ans.

La levée de fonds

Le processus commence par une collecte de capitaux. Le fonds de private equity fait appel à des investisseurs – particuliers ou professionnels – pour réunir une somme conséquente (souvent plusieurs centaines de millions d’euros). Chacun des souscripteurs devient alors porteur de parts dans le fonds.

Ces engagements financiers ne sont pas toujours versés immédiatement. Les montants peuvent être appelés progressivement, en fonction des besoins d’investissement du fonds.

 

La sélection des entreprises

Une fois les fonds levés, les gérants du fonds cherchent des entreprises dans lesquelles investir. Ils étudient des centaines de dossiers pour sélectionner seulement quelques sociétés, selon des critères stricts : potentiel de croissance, solidité financière, équipe dirigeante, secteur d’activité porteur, etc.

Les investissements sont souvent réalisés dans plusieurs entreprises à la fois, pour diversifier les risques.

 

L’accompagnement des entreprises

 

Contrairement à un placement passif comme une action achetée en Bourse, le private equity est un investissement actif. Cela signifie que le fonds ne se contente pas de financer : il accompagne l’entreprise dans sa croissance.

Les gestionnaires du fonds participent aux décisions stratégiques, accompagnent la gouvernance, recrutent des cadres, réorganisent la structure, développent l’international… Le but : augmenter la valeur de l’entreprise pour, à terme, en tirer une plus-value.

 

La sortie (revente)

Après quelques années – souvent entre 5 et 7 ans –, le fonds revend ses participations. Cela peut se faire de plusieurs manières : vente à un autre investisseur, introduction en Bourse, ou rachat par un concurrent, par exemple.

Les plus-values réalisées lors de ces ventes sont ensuite redistribuées aux investisseurs, au prorata de leur participation dans le fonds.

 

 

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Pourquoi intégrer le private equity à son patrimoine ?

 

Intégrer le private equity dans une stratégie de gestion de patrimoine présente plusieurs intérêts. Voici les principaux.

Une diversification efficace

Les marchés financiers cotés (actions, obligations) sont soumis à une forte volatilité. Le private equity, en tant qu’actif non coté, évolue en dehors des fluctuations quotidiennes des marchés. Il permet ainsi de diversifier intelligemment son portefeuille et de réduire son exposition aux crises boursières.

Un potentiel de rendement supérieur

Historiquement, les fonds de private equity ont affiché des performances supérieures à celles des investissements cotés. Certaines études montrent des rendements annualisés moyens de 8 à 12 %, voire plus pour les meilleurs fonds. Attention toutefois : ces chiffres ne sont pas garantis.

Un accès à l’économie réelle

Investir dans le private equity, c’est soutenir concrètement des entreprises, souvent innovantes ou en pleine croissance. C’est une manière de donner du sens à son investissement, en participant au développement économique local ou à la création d’emplois.

 

Les contraintes et les risques du private equity

 

Comme tout investissement, le private equity n’est pas sans risque. Voici les principaux éléments à avoir en tête avant de se lancer.

Une forte illiquidité

Le private equity est un placement à long terme. L’argent investi est généralement bloqué pendant plusieurs années, souvent 7 à 10 ans. Il n’est pas possible de revendre ses parts avant la fin du cycle d’investissement, sauf cas particuliers (par exemple, lorsque le fonds de private equity est proposé dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie avec une clause de liquidité assurée par l’assureur).

Ce manque de liquidité impose d’investir uniquement une part raisonnable de son patrimoine, en cohérence avec ses projets de vie.

Un risque de perte en capital

Les entreprises dans lesquelles investissent les fonds peuvent ne pas se développer comme prévu, voire faire faillite. Il est donc possible de perdre tout ou partie du capital investi.

La diversification au sein du fonds permet de limiter ce risque, mais il demeure réel.

Une complexité plus élevée

Le fonctionnement d’un fonds de private equity est plus complexe que celui d’un livret ou d’un PEA. Il est donc recommandé de se faire accompagner par un conseiller en gestion de patrimoine, qui pourra expliquer les mécanismes, évaluer la pertinence de l’investissement, et vérifier qu’il est adapté à votre situation.

 

Private equity et fiscalité

 

La fiscalité du private equity dépend de la forme juridique du fonds et de la nature de votre placement (assurance vie, compte-titres, etc.).

  • Via un compte-titres : les plus-values sont soumises à la flat tax (30 %).

  • Via une assurance vie : la fiscalité peut être allégée en cas de rachat si le contrat a plus de 8 ans ou si les intérêts du contrats sont isolés.

  • Via un dispositif fiscal (type FIP ou FCPI) : des réductions d’impôt sont possibles, en échange d’une durée de blocage plus longue.

Un accompagnement personnalisé est indispensable pour optimiser la fiscalité selon votre profil.

 

Pour qui est fait le private equity ?

 

Le private equity est un placement adapté à des investisseurs :

  • disposant d’un capital déjà diversifié ;

  • avec un horizon de placement long (au moins 7 ans) ;

  • acceptant une part de risque ;

  • et souhaitant dynamiser leur épargne à long terme.

Ce n’est ni un produit miracle, ni une solution adaptée à tous. Il doit s’inscrire dans une stratégie patrimoniale globaleet réfléchie.

 

Conclusion

Le private equity est une solution d’investissement intéressante, notamment pour ceux qui souhaitent diversifier leur patrimoine, viser des rendements attractifs, et soutenir l’économie réelle. Son fonctionnement repose sur des cycles longs, une gestion active, et une sélection rigoureuse d’entreprises non cotées.

Mais attention : ce type d’investissement comporte aussi des risques élevés et une forte illiquidité. Il ne doit représenter qu’une part minoritaire d’un portefeuille équilibré.

Avant de vous lancer, il est vivement recommandé de prendre conseil auprès d’un professionnel en gestion de patrimoine. Il saura vous aider à évaluer si le private equity est adapté à vos objectifs, à votre tolérance au risque et à votre horizon d’investissement.

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La relation de confiance qui se tisse avec le client nécessite également des capacités relationnelles très développées. La pédagogie est également une compétence précieuse pour proposer un conseil pertinent, clair ne portant pas à confusion pour l’investisseur particulier.

Toutefois le conseiller n’est pas omniscient. Il ne se substitue pas aux autres experts (notaires, avocats, experts-comptables ou sociétés de gestion). En réalité, il va coordonner les conseils et l’action, occasionnellement, lorsque l’intervention d’un spécialiste est nécessaire pour son client, à l’image d’un chef d’orchestre patrimonial. Par exemple, Centaure Investissements travaille en partenariat avec plusieurs cabinets d’avocats et d’expertises comptables pour accompagner au mieux ses clients en co-construction de la stratégie patrimoniale.

Conseiller gestion patrimoine conseiller financier expliquant le rôle du conseiller en gestion de patrimoine

En bref

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Communication non contractuelle

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. En conséquence, l’objectif de performance n’est pas garanti. L’assureur s’engage sur le nombre d’unités de compte et non sur leur valeur qu’il ne garantit pas. Elles s’entendent hors fiscalité et frais de gestion annuels des contrats de capitalisation concernés.

En investissant sur des supports en unités de compte vous profitez du potentiel de performances des marchés financiers, mais vous prenez un risque de perte en capital. En effet, l’assureur s’engage sur le nombre d’unités de compte, mais ne garantit pas leur valeur. Celle-ci est soumise à des fluctuations, à la hausse comme à la baisse, en fonction de l’évolution des marchés financiers.

Notez qu’un entretien auprès d’un conseiller est indispensable afin de vérifier que les solutions présentées sont en cohérence avec votre situation. Sachez que la souscription à cette solution prendra en compte les objectifs et le profil d’investisseur de l’épargnant. L’investissement portant sur des supports en unités de compte présente un risque de perte en capital.

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