Les marchés financiers sous l’influence des banques centrales.

Il ne vous aura certainement pas échappé que les derniers mois furent marqués par de fortes turbulences au plan économique. La cause : la crise du Covid-19. Et il ne s’agit là que d’un doux euphémisme !

On commence juste à entrevoir les conséquences cataclysmiques de cette pandémie. À long terme, les conséquences économiques sont d’autant plus redoutées. Paradoxalement, les marchés semblent avoir été particulièrement préservés et certains s’interrogent tant cette situation parait éloignée de l’économie réelle.

Aujourd’hui, Centaure Investissements vous apporte un éclaircissement sur ce phénomène.

 

Des banques centrales plus présentes que jamais.

 

L’intangible et éternelle Loi du marché connaitrait-elle une période de métamorphose ? L’offre et la demande ne seraient-elles plus les clés d’un équilibre naturel et séculaire ? Le temps serait-il venu de reléguer aux oubliettes un grand nombre des théories économiques qui ont jusque là façonné notre approche des marchés ? Loin s’en faut ! Mais il faut dire que le nouveau rôle joué par les banques centrales donne tout de même à s’interroger.

En effet, on observe petit à petit un interventionnisme croissant de ces dernières sur les marchés. À tel point que l’on pourrait quasiment parler de marchés « administrés » voire contrôlés. Les leviers de l’offre et de la demande n’étant plus les seuls à présider.

 

 

La genèse d’un changement de paradigme.

 

Les premières manifestations de cet interventionnisme se sont concrétisées sur le théâtre des marchés des taux d’intérêt. Cela fait maintenant quelques années que les taux d’intérêt semblent décorrélés de la véritable situation économico-financière des Etats.

Vous en doutez ? Alors comment expliquer que l’Italie, qui pourtant se trouve dans une position très peu enviable, puisse emprunter à 1,3% sur 10 ans ? Comment expliquer que la France, pourtant connue pour sa gestion budgétaire et de sa dette plus qu’hasardeuse, bénéficie d’emprunts à des taux négatifs ?

Reconnaissez qu’il y a quand même de quoi rester pantois !

 

Les banques centrales aux commandes

 

La réponse est en réalité plutôt simple ! Les banques centrales se sont engagées dans une dynamique d’achat des emprunts. Et tout y passe ! Les emprunts d’Etats, des grosses entreprises comme des petites, jusqu’aux emprunts spéculatifs des entreprises…. Si bien qu’elle se trouvent en position de fixer elles-mêmes les taux d’intérêt.

Ces acteurs ne semblent pas vouloir s’arrêter là puisque le marché des actions se place lui aussi dans leur collimateur. Bien que pour l’heure, cela reste relativement marginal. En effet, aujourd’hui, ce type d’intervention directe sur les marchés actions n’est engagée qu’au Japon avec l’achat de l’indice boursier japonais. Cependant, on observe que dans d’autres espaces économiques, les banques centrales opèrent indirectement par l’injection massive de liquidités à taux zéro, contraignant les investisseurs en quête de rendement à ne se tourner que vers la Bourse.

 

 

Le « Put » des banques centrales

 

A l’heure où beaucoup redoutent une nouvelle phase de baisse brutale des marchés financiers, tout porte à croire que les banques centrales adopteraient dans ces circonstances une position très similaire à celle du Japon. A savoir une intervention directe sur les indices boursiers. Et cela serait particulièrement prégnant aux Etats-Unis dont l’ensemble du système de retraite est assis sur les cours de la Bourse.

C’est ça, le Put ! Une politique consistant à offrir une protection à la baisse et reposant sur l’idée qu’en situation de baisse, les banques centrales offriront leur protection aux investisseurs et particuliers qui auraient pris d’assaut la Bourse. Or dans une telle configuration, vous aurez parfaitement compris que la notion de marché efficient se trouve complètement neutralisée au profit de celle de marchés administrés par les banques centrales.

 

Maintenant, vous savez tout sur le risque de l’alternative boursière !

 

Vous recherchez des conseils pertinents pour accroitre et sécuriser la performance de vos investissements ? Prenez vite contact avec les conseillers Centaure Investissements ! Ils sauront vous apporter toute leur expertise pour vous permettre d’investir sereinement.

 

Pour en savoir plus

Chez Centaure Investissements, nos conseillers sont des experts généralistes intervenant sur tous les domaines patrimoniaux :

La relation de confiance qui se tisse avec le client nécessite également des capacités relationnelles très développées. La pédagogie est également une compétence précieuse pour proposer un conseil pertinent, clair ne portant pas à confusion pour l’investisseur particulier.

Toutefois le conseiller n’est pas omniscient. Il ne se substitue pas aux autres experts (notaires, avocats, experts-comptables ou sociétés de gestion). En réalité, il va coordonner les conseils et l’action, occasionnellement, lorsque l’intervention d’un spécialiste est nécessaire pour son client, à l’image d’un chef d’orchestre patrimonial. Par exemple, Centaure Investissements travaille en partenariat avec plusieurs cabinets d’avocats et d’expertises comptables pour accompagner au mieux ses clients en co-construction de la stratégie patrimoniale.

Conseiller gestion patrimoine conseiller financier expliquant le rôle du conseiller en gestion de patrimoine

 

 

En bref

  • Le rôle du conseiller en gestion de patrimoine est d’être le chef d’orchestre de vos finances, et d’une façon générale, de votre patrimoine dans son ensemble, pour vous permettre de concrétiser vos projets et de régler des problématiques patrimoniales.
  • Il vous conseille et met en œuvre des stratégies pour y parvenir.
  • Son indépendance vous garantit un conseil impartial, personnalisé et orienté vers votre réussite, sans conflit d’intérêt quant aux solutions proposées.
  • Pour mieux vous conseiller, il va s’entourer d’autres experts qui vont vous apporter leurs connaissances et ainsi vous donner toutes les clés pour faire fructifier votre patrimoine.
  • Enfin, il s’adresse à tout un chacun. Nul besoin d’être fortuné pour prévoir sa future retraite, assurer sa maison, ou encore placer ses économies.

Nos articles les plus consultés

La FED et l’économie mondiale

Analyse : Jérome Powell et l'impact des décisions de la FED sur l'économie mondiale   Le 1er mai a été choisi par la Réserve Fédérale des États-Unis pour annoncer sa troisième décision de politique monétaire de l'année. Cette date est dépourvue de significations...

Contrat de capitalisation pour une société soumise à l’IS

  En présence d'une trésorerie disponible (bénéfice, cession d’un actif, etc.), votre société, soumise à l’impôt sur les sociétés, peut décider la sortie des capitaux en faveur de ses associés (distribution de dividendes, remboursement de compte courant) ou choisir de...

Fausse alerte sur la dette française

L'édito de ce mois d'avril a été écrit le 8 avril, soit bien en amont de cette fameuse date du 26 avril. La chose semblait entendue ! La note allait baisser ... Et pourtant !   Remontons le temps jusqu'au 8 avril :   Notez bien cette date dans votre agenda :...

Faut-il vendre ou apporter un immeuble à sa société ?

Faut-il vendre ou apporter un immeuble à sa société ? Analyse des coûts et avantages.   La gestion des biens immobiliers dans une structure d'entreprise soulève souvent une question cruciale : est-il plus judicieux de vendre ou d'apporter un immeuble à sa société ?...
INSCRIVEZ VOUS À NOTRE NEWSLETTER PATRIMONIALE

INSCRIVEZ VOUS À NOTRE NEWSLETTER PATRIMONIALE

Recevez l'actualité patrimoniale directement dans votre boîte mail en un clic. Nos experts décryptent pour vous l'actualité et les problématiques patrimoniales pour vous aider à accomplir vos projets.

You have Successfully Subscribed!

M