Souriez, c’est le printemps !

L’édito de Christopher DEMBIK

Avis de gros temps pour l’économie mondiale. Les taux ne cessent d’augmenter (le taux d’emprunt à 10 ans de la France qui sert de référence a grimpé à 1,3 % alors qu’il était encore en territoire négatif l’été dernier).

Les chaînes logistiques sont toujours perturbées à la fois par la guerre en Ukraine qui s’éternise et par la stricte politique zéro Covid en Chine. L’inflation est le problème numéro un.

Selon un sondage de la Confédération des PME publié le 6 avril dernier, 37 % des entreprises interrogées considèrent que la hausse généralisée des prix va remettre en cause leur modèle économique. Pire, 18 % d’entre elles posent la question du maintien de leur activité du fait de cette situation.

Ne nous voilons pas la face. Nous avons depuis longtemps perdu la capacité de gestion de l’inflation. Les mois à venir seront difficiles pour les entreprises et pour les ménages.

 

Faites une pause, c’est l’édito de Christopher Dembik !

L'édito de Christopher DEMBIK

 

À quoi faut-il s’attendre ?

L’édito de Christopher DEMBIK

Le choc lié à la hausse des intrants (énergie, produits agricoles et métaux) devrait occasionner un prélèvement sur l’ensemble de l’économie correspondant à trois points de la valeur de sa ressource (c’est-à-dire production + importations).

Cela représente un choc quasiment d’amplitude similaire au krach pétrolier de 1979-80. C’est massif. En outre, il risque d’être durable car l’inflation ne va pas s’évaporer du jour au lendemain.

Plusieurs facteurs structurels poussent les prix à la hausse. A savoir la carence d’investissement dans les infrastructures énergétiques et la transition vers une économie décarbonée. Il est également nécessaire de prendre en considération le manque de conteneurs au niveau du commerce international. En conséquence, les experts s’attendent à une meilleure fluidité du transport maritime seulement à partir de l’an prochain.

 

La dégradation récente de la trésorerie

 

En France, s’ajoute à cela une dégradation récente de la trésorerie des entreprises (en partie liée au remboursement des Prêts Garantis par l’Etat). Le gouvernement table sur une croissance du PIB de l’ordre de 4 % cette année. C’est illusoire. Avec une activité économique qui devrait croître seulement de 0,25 % au premier trimestre, nous serons déjà chanceux si nous atteignons les 2,7-2,8 % en 2022.

L’atterrissage de l’économie en phase post-Covid est plus brutal qu’initialement anticipé.

 

Pourquoi faut-il rester positif ?

L’édito de Christopher DEMBIK

Tout n’est pas noir. A long terme, les investissements générés de nos jours dans la transition écologique et dans la défense (en lien avec la guerre en Ukraine et le réarmement européen qui suit) vont engendrer des gains de productivité. Il permettront de renouer avec une croissance plus soutenue.

C’est donc le bon moment pour s’intéresser aux fonds thématiques. C’est à dire ces fonds qui permettent d’investir sur les mégatendances. En somme, ces tendances incontournables qui vont façonner l’économie de demain. Et elles sont nombreuses. Elles concernent différents secteurs comme la robotique, les objets connectés, le développement durable, la santé, l’urbanisation, le vieillissement démographique, l’intelligence artificielle ou le luxe (qui est plus une tendance de fond depuis une décennie, convenons-en) etc.

Ces fonds sont adossés à des supports variés (actions et obligations de sociétés, par exemple). Ils couvrent des zones géographiques diverses et intègrent des entreprises généralement de toute taille. L’objectif est de trouver les pépites entrepreneuriales correspondant à chaque thématique.

 

Investissement socialement responsable

 

Ces dernières années, beaucoup de fonds ont développé une offre ‘développement durable’ aussi appelée ‘investissement socialement responsable’ (ISR). En effet, cette offre labellisée vise à accompagner la transition vers une économie décarbonée.

De nombreux secteurs d’activité peuvent intégrer cette thématique. Par exemple, citons la valorisation des déchets agricoles, le développement des énergies renouvelables (éolien, biomasse, solaire etc.), l’accès à l’eau potable etc.

Selon nous, deux autres thèmes sont particulièrement intéressants. A savoir le métaverse (qui, pour faire simple, permet d’interagir dans des environnements virtuels) et la cybersécurité.

 

Investir dans la défense et la cybersécurité

 

La guerre en Ukraine a eu pour brutale conséquence de rappeler aux gouvernements la nécessité d’investir dans la défense et notamment dans la cybersécurité. C’est un marché d’environ 167 milliards de dollars qui devrait afficher une croissance en rythme annuel de 11 % jusqu’en 2028. Crowstrike Holdings, Fortinet, Okta Inc et Palo Alto Networks sont quelques-uns des grands noms américains de cette industrie.

Les fonds thématiques portant sur le métaverse ont fait leur apparition il y a seulement quelques mois de cela en France. Ils sont, en général, composés de titres répartis en quatre catégories. En effet, elles regroupent le jeu, la socialisation, le travail et les facilitateurs technologiques. Jusqu’à présent, une grande partie de l’attention suscitée par le métaverse s’est concentrée sur les deux premières catégories (jeu et socialisation).

Mais c’est en tant que facilitateur technologique que les retombées en termes de création de valeur et d’innovations seront certainement les plus importantes. Certains parlent de « métaverse industriel ». C’est la même idée. L’ambition du métaverse industriel est de simuler des expériences ou des phénomènes dans le monde virtuel afin de pouvoir apporter une réponse aux problèmes du monde physique.

 

L’exemple Nvidia

 

L’exemple le plus emblématique est certainement celui de Nvidia. Cette société cotée américaine spécialisée dans les processeurs graphiques et l’intelligence artificielle a également un pied dans le métaverse.

En décembre dernier, le PDG du groupe, Jensen Huang, a annoncé vouloir créer un jumeau numérique de la Terre. Et ce jumeau numérique sera capable de prédire le changement climatique en utilisant l’intelligence artificielle.

Ce n’est pas un projet qui pourrait aboutir à court terme.  Il faudra peut-être dix ou quinze ans de recherche et d’investissements. Mais supposons que Nvidia réussisse. Cela pourrait permettre d’anticiper et de prévenir les changements climatiques qui vont survenir sur le monde physique. Et ce projet pourrait permettre à tous les acteurs économiques de s’adapter.

 

Ne pas oublier les fonds flexibles

 

Outre les fonds thématiques, il convient d’évoquer les fonds flexibles qui offrent la possibilité de stratégies d’attente. C’est idéal en période d’incertitude économique, comme c’est le cas actuellement. Le portefeuille du client n’a pas une composition fixée d’avance, ce qui permet au gérant d’investir au mieux en fonction des conditions de marché.

Les fonds flexibles sont généralement très diversifiés. En effet, ils ont une composition qui évolue régulièrement afin de réduire au maximum la prise de risque lorsque les marchés chutent et d’optimiser les chances de gain lorsqu’ils montent.

Même lorsque l’économie montre des signes d’essoufflement, il existe de nombreuses solutions pour continuer de faire fructifier son épargne. Les fonds actions et les actifs réels (immobilier, par exemple) sont quelques autres pistes possibles dans une optique de rempart contre l’inflation (nous en parlions en détail dans l’édito de mars).

L’édito de Christopher DEMBIK

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Communication non contractuelle

L’édito de Christopher DEMBIK

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. En conséquence, l’objectif de performance n’est pas garanti. L’assureur s’engage sur le nombre d’unités de compte et non sur leur valeur qu’il ne garantit pas. Elles s’entendent hors fiscalité et frais de gestion annuels des contrats de capitalisation concernés. En investissant sur des supports en unités de compte vous profitez du potentiel de performances des marchés financiers, mais vous prenez un risque de perte en capital. En effet, l’assureur s’engage sur le nombre d’unités de compte, mais ne garantit pas leur valeur. Celle-ci est soumise à des fluctuations, à la hausse comme à la baisse, en fonction de l’évolution des marchés financiers.

Notez qu’un entretien auprès d’un conseiller est indispensable afin de vérifier que les solutions présentées sont en cohérence avec votre situation. Sachez que la souscription à cette solution prendra en compte les objectifs et le profil d’investisseur de l’épargnant. L’investissement portant sur des supports en unités de compte présente un risque de perte en capital.

Investissements immobiliers

L’édito de Christopher DEMBIK

Les investissements immobiliers sont des supports de placement à long terme et doivent s’envisager dans une optique de diversification de votre trésorerie. Ils investissent principalement dans des actifs liés à l’immobilier et par conséquent exposés aux risques liés au marché immobilier. La valeur de ces investissements peut varier à la hausse comme à la baisse selon l’évolution des marchés immobiliers, tout comme les revenus qui y sont associés.

Risques :

  • Immobiliers : évolution des prix du marché immobilier, contrat de promotion immobilière, pénurie de biens correspondants aux critères de sélection.
  • Financiers : taux (inflation, taux d’intérêt), liquidité, perte en capital, risque lié à l’endettement et à l’effet de levier, risque lié à la forme sociale de la Société
  • Opérationnels : défaillance d’un locataire, vacance locative, absence d’historique opérationnel, sur-longévité du locataire dans le cadre du viager, risques spécifiques liés à la location et à la concentration de locataires, risques inhérents à l’absence de comptes historiques de la société, risque lié au contrat de promotion immobilière

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