Investir tout en réduisant ses impôts. L’équation attire, surtout quand elle rime avec économie réelle et tissu de PME. Le FIP Kallisté Capital n°18, géré par Vatel Capital, coche ces cases avec un avantage fiscal de 30 % en contrepartie d’un risque réel et d’un blocage long. Décryptage clair, sans jargon, pour décider en connaissance de cause.
Le dispositif est simple dans son principe. Vous souscrivez des parts d’un fonds qui finance des petites et moyennes entreprises implantées en Corse. En échange, l’État accorde une réduction d’impôt sur le revenu de 30 % du montant investi. La contrepartie est immédiate. Votre capital n’est pas garanti et reste immobilisé au minimum sept ans, avec une prorogation possible jusqu’à neuf ans. La liquidité est donc très limitée. Le fonds vise une sortie au plus tard le 31 décembre 2034. C’est une échéance à garder en tête avant de signer.
Fip Corse : Cap sur Kallisté 18
La carotte fiscale a des plafonds. Par exemple, un célibataire peut réduire son IR à hauteur de 3 600 € par an, quand un couple monte à 7 200 €. D’autre part, cette réduction entre dans le plafonnement global des « niches » de 10 000 €. Autrement dit, elle se cumule avec les autres avantages fiscaux… mais ne peut pas faire dépasser ce plafond. Les éventuelles plus-values à la sortie bénéficient d’une exonération d’impôt, hors prélèvements sociaux. C’est un second levier de rendement, encore faut-il qu’il y en ait. Rien n’est automatique.
Kallisté 18 vise les PME corses.
C’est son ADN. Ainsi, le fonds peut investir en capital, en obligations convertibles et en avances en compte courant. En conséquence, ce mix sert deux objectifs : accompagner la croissance et calibrer le couple rendement/risque. En somme, l’action offre un potentiel de hausse si la société se développe. et l’obligation convertible ajoute des coupons éventuels et une option de conversion. Mais elle peut aussi ne pas être convertie, avec à la clé une prime de non-conversion quand le scénario action ne convainc pas. Aussi, ce montage reste exigeant : le paiement d’intérêts comme de principal dépend de la santé financière des émetteurs. En cas de conversion, on reprend pleinement le risque actions, avec gains possibles mais aussi pertes.
Depuis 2008, Vatel Capital a empilé les millésimes
Le fonds cible des entreprises « matures », rentables, à la gouvernance identifiée et aux perspectives claires. Les gérants mettent en avant leur maillage local : dirigeants, avocats, experts-comptables, conseillers en gestion de patrimoine, confrères. Depuis 2008, Vatel Capital a empilé les millésimes corses et revendique une connaissance fine du terrain. L’intérêt ? Sourcing, due diligence et suivi au plus près, utiles quand on investit dans des sociétés souvent familiales et non cotées. C’est l’essence du capital-investissement de proximité : peu d’intermédiaires, beaucoup d’heures de terrain.
Les secteurs visés répondent à des dynamiques structurelles. Le tourisme reste un pilier insulaire. L’essor des liaisons aériennes et des résidences de tourisme a soutenu la fréquentation ces dernières années. Le vieillissement démographique crée des besoins dans la santé et la dépendance, avec un déficit de places en établissements pour personnes âgées par rapport à la moyenne nationale. Les énergies renouvelables occupent aussi une place stratégique : hydroélectricité et photovoltaïque pèsent déjà lourd, et la Programmation pluriannuelle de l’énergie a fixé des objectifs élevés. Enfin, les services aux entreprises, l’agroalimentaire et l’informatique complètent le socle. Rien n’est garanti pour autant. La croissance d’un secteur n’assure pas celle de chaque PME. L’exécution, l’équipe et la concurrence font la différence.
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La partie non investie immédiatement reste gérée activement. Cette poche « libre » peut représenter jusqu’à 100 % de l’actif pendant la phase d’investissement ou en pré-liquidation. Elle se positionne sur des produits de taux, des OPC actions, des titres cotés ou non cotés. L’idée est de ne pas laisser dormir la trésorerie et de lisser le profil de performance du fonds en attendant la montée en puissance des participations cibles. C’est une approche pragmatique, mais qui doit rester encadrée pour ne pas diluer l’orientation PME corse, cœur du dispositif.
Le cadre pratique importe autant que la stratégie. La valeur nominale d’une part est de 100 € hors droits d’entrée. Le ticket minimal de souscription est de 1 000 €, soit dix parts. Les souscriptions se font en ligne avec signature électronique. La série actuelle porte l’ISIN FR0014010YF2. Le dépositaire est ODDO BHF. La valorisation intervient deux fois par an, fin mai et fin novembre. Ces repères facilitent le suivi. Ils ne changent pas la nature illiquide du support. Vous ne pourrez pas demander un rachat à la carte.
Un horizon de huit à neuf ans est cohérent
Le coût doit être intégré dès le départ. Les droits d’entrée sont de 5 % au maximum. Le TFAM, c’est-à-dire le taux de frais annuels moyens, peut aller jusqu’à 3,49 % en additionnant frais de gestion, constitution, distribution et autres postes prévus au règlement. Ces plafonds ne préjugent pas du réalisé chaque année. Ils donnent toutefois une borne haute. Concrètement, plus les frais sont consommés tôt, plus ils pèsent sur la performance nette. Ils sont la raison pour laquelle un horizon de huit à neuf ans est cohérent : il laisse le temps aux participations de créer de la valeur au-delà des coûts.
Le calendrier fiscal guide aussi la décision.
La date limite de souscription affichée est le 31 décembre 2025, sous réserve de non-clôture anticipée de la collecte. En pratique, les enveloppes de fonds de proximité sont parfois limitées. Mieux vaut ne pas attendre le dernier mois, au risque de trouver porte close. L’avantage fiscal ne justifie pas de souscrire dans la précipitation. Il faut vérifier son plafonnement global, estimer sa charge d’IR et s’assurer que l’horizon d’immobilisation concorde avec ses projets.
La fiscalité à l’entrée ne doit pas masquer les risques. D’abord, le risque de perte en capital. Les PME non cotées peuvent décevoir, voire faire défaut. Ensuite, le risque de liquidité. Le fonds ne prévoit pas de mécanisme de rachat anticipé à la demande des porteurs. Vous êtes engagé jusqu’à l’échéance, sauf cas de dissolution anticipée prévus par le règlement. Enfin, le risque opérationnel. Les pactes d’actionnaires, parfois utilisés pour sécuriser une sortie, peuvent plafonner le prix de cession et donc la performance dans un scénario favorable. Mieux vaut l’accepter clairement : le potentiel de rendement s’échange contre des contraintes fortes.
Fip Corse : Cap sur Kallisté 18
Comment juger l’intérêt d’un FIP corse dans un patrimoine ? On le place dans la poche « diversification de long terme », en complément des placements liquides et d’une épargne de précaution déjà constituée. Il n’a pas vocation à devenir la base financière du foyer. Son rôle : capter une prime de risque locale, liée à l’économie insulaire et à l’expertise des gérants. Son atout : la réduction d’impôt, utile pour optimiser une facture fiscale trop lourde. Sa contrainte : l’illiquidité et l’incertitude sur la restitution du capital. Dit autrement, on investit l’argent dont on n’a pas besoin avant huit ou neuf ans, et on accepte de vivre avec des valorisations semestrielles parfois peu volatiles… jusqu’au jour des cessions.
La méthode de sélection fait la différence. Les gérants recherchent des PME avec un modèle déjà éprouvé, un besoin de financement identifié et un management stable. Les secteurs comme la santé, la dépendance ou les énergies renouvelables répondent à des tendances lourdes : vieillissement, transition énergétique, modernisation des infrastructures locales. Le tourisme, lui, reste cyclique, sensible aux conditions de transport, à l’offre d’hébergement et aux aléas macroéconomiques. Les services aux entreprises dépendent des investissements des acteurs locaux. L’agroalimentaire est exposé aux coûts de production et à la distribution. Ce panorama invite à diversifier les lignes en portefeuille, ce que permet un FIP multi-PME.
Avant de souscrire, posez-vous trois questions simples.
Le blocage jusqu’à 2034 au plus tard est-il compatible avec vos projets de vie ? Vos autres réductions et crédits d’impôt vous laissent-ils de la place sous le plafond global de 10 000 € ? Enfin, votre tolérance au risque inclut-elle la possibilité de récupérer moins que votre mise ? Si la réponse est oui à ces trois questions, le FIP Kallisté 18 peut jouer un rôle pertinent dans votre allocation. Il associe un avantage fiscal lisible, une gestion expérimentée sur l’île et un vivier d’entreprises locales plus large qu’on ne l’imagine, de la santé à l’énergie, de l’hôtellerie aux services B2B. Ce n’est pas un produit miracle. C’est un outil de diversification fiscale, à manier avec exigence et avec un conseiller habitué au non coté.
Le versement initial est de 1 000 € minimum
En pratique, la marche à suivre reste fluide. En effet, l’ouverture de dossier se fait en ligne, avec signature électronique. Par ailleurs, le versement initial est de 1 000 € minimum. La suite se joue du côté des gérants, qui déploient les fonds progressivement. La valorisation semestrielle donne des jalons pour apprécier la trajectoire. Mais la création de valeur réelle s’observe à la sortie des participations : remboursements d’obligations convertibles, cessions à des industriels ou à des fonds, opérations de transmission. D’ici là, patience et discipline. Toutefois, la perspective fiscale paie dès l’année d’investissement. En outre, le reste dépendra du travail de terrain.
Au final, Kallisté Capital n°18 illustre ce que la loi de finances avait imaginé pour dynamiser l’investissement de proximité en Corse. Il propose une passerelle entre épargne privée et PME insulaires, avec un cadre fiscal incitatif et des règles de jeu exigeantes. La clé est de l’intégrer comme un satellite de long terme dans un patrimoine équilibré, après avoir mesuré frais, risques et horizons. Ce n’est ni un substitut à l’épargne de précaution, ni une martingale. C’est une brique d’investissement patient, au service d’un projet territorial clair : financer l’économie corse.
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Communication non contractuelle
Cette communication présente un produit d’investissement et a un caractère promotionnel. Elle ne constitue ni un conseil en investissement, ni une recommandation personnalisée, ni une analyse financière. Elle ne remplace pas la lecture attentive de la documentation réglementaire et contractuelle.
Investir dans un FIP expose à un risque de perte en capital et à un risque de liquidité. Le capital n’est pas garanti. Les parts sont bloquées pendant une durée minimale de sept ans, prorogeable deux fois un an. Aucune sortie anticipée à l’initiative du porteur n’est prévue. La liquidité du fonds est très limitée jusqu’à son échéance.
Le fonds investit majoritairement dans des PME. Ces sociétés présentent des risques spécifiques : risque de défaillance, risque de valorisation, risque de gouvernance, risque sectoriel et risque de dilution. Les performances passées, les exemples sectoriels et les études de cas ne préjugent pas des performances futures.
La réduction d’impôt sur le revenu de 30 % est accordée en contrepartie d’un risque de perte en capital
La réduction d’impôt sur le revenu de 30 % est accordée en contrepartie d’un risque de perte en capital et du respect des conditions légales. Elle dépend de la situation fiscale individuelle de chaque investisseur et des textes en vigueur au jour de la souscription. La fiscalité peut évoluer à tout moment. L’avantage fiscal est pris en compte dans le plafond global des avantages fiscaux de 10 000 € par foyer fiscal et par an. Le bénéfice de l’avantage suppose notamment la conservation des parts pendant la durée légale et le respect par le fonds de ses quotas d’investissement.
Le détail et le niveau effectif des frais sont décrits dans les documents réglementaires.
La valorisation du fonds est semestrielle. Elle ne reflète pas nécessairement le prix de cession des actifs à l’échéance. Le règlement du fonds, le DIC (Document d’Informations Clés) et la note d’information décrivent les objectifs, la stratégie, les risques, la durée de blocage, les frais et les modalités de fonctionnement. L’investisseur doit en prendre connaissance avant toute décision d’investissement.
La souscription est possible jusqu’à la date limite indiquée, sous réserve de clôture anticipée de la collecte. Le montant minimal de souscription, la valeur nominale de la part, l’ISIN, le dépositaire et l’identité de la société de gestion figurent dans la documentation officielle. La signature électronique ne dispense pas d’un examen complet du dossier.
Cet investissement s’adresse à des épargnants capables de supporter un horizon long et un aléa de performance.
Il doit s’inscrire dans une allocation diversifiée, après constitution d’une épargne de précaution et prise en compte des objectifs, du profil de risque et de la situation patrimoniale de l’investisseur. Il est recommandé de se rapprocher de son conseiller habituel pour apprécier l’adéquation du produit à sa situation.
La société de gestion et les distributeurs ne garantissent ni la réalisation des objectifs d’investissement, ni la récupération du capital, ni l’obtention de l’avantage fiscal. La responsabilité de l’investisseur demeure engagée à hauteur de son investissement. Toute décision est prise sous sa seule responsabilité, après lecture des documents réglementaires et, le cas échéant, conseil indépendant.

